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Le civisme fiscal repose sur la confiance entre l’administration et les usagers. La rupture de la confiance entre les deux acteurs constitue bien souvent un facteur entravant le bon recouvrement des ressources fiscales. En Côte d’Ivoire, les collectivités territoriales, démembrement de l’État central, semblent faire face à cette situation. Toute chose qui justifie la présente réflexion sur « la confiance dans le recouvrement des ressources communales en Côte d’Ivoire : analyse et perspective communicationnelle ». L’objectif de cet article est de montrer comment la rupture de la confiance entre les contribuables et les élus locaux constitue un frein à la pleine expression de la citoyenneté fiscale. Á travers une démarche analytique nous sommes parvenus à mieux cerner notre problématique et à élucider les facteurs à l’origine de la rupture de la confiance. Il semblerait que le mutisme sur les recettes fiscales et les investissements réalisés ou à réaliser dans les communes soient les raisons qui poussent les contribuables à s’opposer ou à vouloir contourner le paiement des taxes dans les collectivités. Aussi, pour pallier l’insuffisance de confiance entre usagers et élus locaux, nous faisons appel à la Communication pour le changement social et de comportement (CCSC), en vue de l’adoption de la citoyenneté fiscale dans les communes.